Le projet Low-tech For Refugees porté par le Low-tech Lab depuis janvier 2018 est devenu un projet autonome « Low-tech With Refugees » en mai 2019. A l’heure où ce projet prend totalement son indépendance, il est temps de faire le bilan.
Les camp de réfugiés sur l’île de Lesbos en Grèce accueille actuellement plus de 16 000 migrants. Dans ce contexte, où il est difficile de répondre à ses besoins primaires, les low-tech prennent tout leur sens. C’est pourquoi le Low-tech Lab a voulu inspirer une solidarité internationale innovante grâce à la démarche low-tech.
Et concrètement ?
Dans les faits, ce projet, c’est :
- Des centaines de low-tech construites (et développées pour s’adapter aux besoin et ressources locales) : rocket stove (pour la cuisson et chauffage), frigo du désert (conservation des aliments, power-bank recyclées (communication), réparation de vélos (déplacement)…
- Un local à proximité des camps : le « Low-tech Makerspace », ouvert quotidiennement. C’est un lieu où chacun peut venir apprendre, bricoler avec des outils mis à disposition, trouver du matériel, partager des connaissances…
- Des ateliers et formations mis en place, parfois certifiantes comme des formations à la permaculture
- Aujourd’hui plus de 1500 bénéficiaires-acteurs
Impact social
Pour les réfugiés, cette initiative a permis d’améliorer leurs conditions de vie dans les camps. Mais au-delà de ça, l’impact social est aussi très fort. Chaque bénéficiaire-acteur a pu passer de la position « passive » à une position d’acteur et d’améliorer sa capacité à répondre à ses propres besoins. Grâce à cela, ils gagnent en connaissance, mais aussi en confiance et préparent leur sortie de l’île où ils devront être plus autonomes. Enfin, cela a aussi été l’occasion de créer du lien avec les habitants grecs de l’île de Lesbos, eux aussi bénéficiaires des formations ou de l’accès au Low-tech Makerspace.
Il s’agit d’accompagner une communauté locale d’acteurs porteurs de projet qui pourront eux-même diffuser les low-tech dans leur propre communauté »
En partie grâce à la montée en compétences des habitants du camp, l’appui du Low-tech Lab est moins nécessaire, c’est pourquoi l’association a choisi de se détacher de ce projet. Alors nous leur souhaitons une très bonne continuation !
