| 17 décembre 2018
Portrait d’explorateur. À la rencontre de Guénolé

Aujourd’hui nous vous présentons Guénolé ! Ce breton avide d’aventures nous a accordé du temps pour se présenter et nous parler de sa mission au sein du Low-tech Lab – Nomade des Mers.

Ce projet réuni tout ce qui me plait : le sens, la mer, les rencontres, l’aventure ! »

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Guénolé, 25 ans, breton pur beurre (salé) de la région des Abers sur la côte nord de Brest. Ayant toujours vécu au bord de la mer, c’est devenu presque un besoin de vivre proche d’elle. L’avantage avec la mer c’est qu’on peut la trouver un peu partout sur la planète ! Passionné par la découverte de nouvelles cultures, je fais en sorte de pouvoir allier ma formation d’ingénieur et le voyage. Ces dernières années, j’ai passé beaucoup de temps entre l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale.

Une chose que tu adores et une autre que tu détestes ?

Une chose que j’adore : Une bière fraîche, des amis et de la musique… Ça non plus je ne peux pas m’en passer (la musique, pas la bière).

Une chose que je déteste : Faire des choses dont je ne comprends pas le sens ou l’utilité !

Quel projet accompagnes-tu ? Pourquoi ?

Je travaille sur l’expédition Nomade des Mers, porté par le Low-tech Lab. Ce projet réuni tout ce qui me plait : le sens, la mer, les rencontres, l’aventure ! Je crois que nous avons besoin de réapprendre à vivre avec plus de sobriété et d’ingéniosité. J’aime la posture que nous fais prendre cette expédition, la position « d’apprenant » face à des gens et des systèmes pleins de bon sens dont il est urgent de s’inspirer.

À ton niveau, comment participes-tu à la réussite du projet ?

Ma mission a été de fouiller, découvrir et contacter les personnes que nous allons aller rencontrer lors de la prochaine phase de l’expédition entre l’Asie et l’Amérique centrale. Je prépare également des dossiers techniques en amont sur chacun des systèmes que nous allons étudier, afin d’être le plus pertinent possible lorsque nous nous rendrons sur place. Je rejoins Corentin et le bateau dès janvier pour le début de cette aventure !

Il y a trop de beauté dans ce monde pour perdre son temps avec des choses qui n’en valent pas la peine. On aura le temps d’avoir une vie chiante plus tard… »

Comment as-tu connu ce projet ?

Il y a quelques années, j’avais entendu parler par des amis d’un projet un peu fou, d’un gars, d’un bateau en jute et de sa poule… Je suivais donc le projet depuis quelques temps mais c’est seulement cet été, en venant aider sur un autre projet soutenu par Explore, Plastic Odyssey, que j’ai rencontré l’équipe.

Qu’est-ce qui t’as poussé à devenir explorateur ?

Je crois que depuis petit, j’ai toujours été fasciné par la découverte du monde, des animaux, de la nature et par les récits d’aventuriers. Je passais beaucoup de temps à rêver devant des documentaires ARTE… J’ai aussi eu la chance de pas mal voyager avec mes parents. Je crois qu’il n’y a rien de mieux pour s’ouvrir.

Un petit mot pour celles et ceux qui souhaiteraient comme toi sauter le cap et rejoindre l’équipage ?

Un jour, un copain qui revenait de l’autre bout de la planète en bateau stop après avoir vécu milles aventures m’a dit « Arrête de me dire que j’ai de la chance, j’ai juste osé m’en donner les moyens ! ». Aujourd’hui, je leur dirai la même chose. Il y a trop de beauté dans ce monde pour perdre son temps avec des choses qui n’en valent pas la peine. On aura le temps d’avoir une vie chiante plus tard…

La question habituelle de fin d’interview, un homme une femme qui t’inspire ? Pourquoi ?

Difficile à dire. Il n’y a pas vraiment une personne en particulier je crois. Mais de manière générale, les gens qui, malgré tout ce qu’on a pu leur dire, se sont donnés les moyens d’être heureux et d’aller au bout de leur rêve ! On en trouve bizarrement beaucoup chez Explore…

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