| 14 mars 2019
Du nouveau pour Low-tech for Refugees

Depuis février 2018, le Low-tech Lab, par le biais de Marjolaine, tente de répondre à l’urgence humanitaire en apportant aux 10 000 migrants de l’île de Lesbos les moyens d’accéder aux besoins de base. Et le projet avance avec l’ouverture du premier Maker space low-tech.

Le projet du Low-tech Lab sur l’île de Lesbos

En Grèce, l’île de Lesbos fait face à une crise majeure d’accueil de réfugiés et migrants venus d’Afrique et d’Asie. Par ailleurs, le pays traverse une crise économique et sociétale importante. Dans ce contexte complexe mais néanmoins riche d’idées diverses, les low-tech peuvent permettre de répondre aux besoins fondamentaux de ces populations (eau, alimentation, énergie…) , de façon concrète, simple et durable.

En collaboration avec des acteurs locaux et avec le soutien de 1% for the Planet, le Low-tech Lab expérimente des actions d’implémentation et de diffusion des low-tech. Ce projet de solidarité internationale se veut résolument durable et innovant dans son approche. Trois objectifs centraux guident les actions du Low-tech Lab sur l’île. En premier lieu il s’agit de permettre aux migrants d’accéder aux besoins de base. Ensuite, le Low-tech Lab s’attache à partager des savoir-faire low-tech pour permettre leur appropriation et leur diffusion. Enfin, parce que la mixité sociale et culturelle présente dans les camps représente une source d’ingéniosité, la mise à profit de l’intelligence collective est essentielle pour créer de l’émulation et faire émerger de nouvelles solutions techniques.

Ouverture du maker space low-tech

Depuis décembre, l’équipe du Low-tech Lab Greece en collaboration avec l’association One Happy Family Community Center, Lesvos ont officiellement ouvert le premier maker space low-tech. À proximité des camps, cet espace de partage est ouvert quotidiennement et offre la possibilité aux volontaires d’échanger et de s’approprier encore davantage l’esprit low-tech. Il est destiné à tous : individus et projets, locaux et demandeurs d’asile. On y fabrique des solutions low-tech pour soi-même, on y répare les objets du quotidien, on y développe et partage des savoir-faire et on y gagne en résilience.

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